Carla NGUEA

Je cherche un « Mariage »

X-Maleya

Je ne sais pas pour les autres soeurs mais en général chez nous les femmes, passé un certain âge nos priorités changent. Eh oui! Certaines envies deviennent des besoins existentiels. Après trente ans, quand tu es une femme célibataire et en bonus mère, weh, le ndem! (La honte).

Je ne dis pas que c’est forcément mon cas hein, en tout cas pensez ce que vous voulez! Bref, j’écoute une chanson qui me donne vraiment envie d’assister à un « Mariage »; mais pas n’importe lequel: mon Mariage.
« Bébé oublies les soucis, n’oublies pas d’appeler la voisine oh, juste pour nous voir danser oh….. toi et moi eh, C’est une place eh, owe oh eh »
Extraite de l’album « Playlist » du groupe camerounais X-Maleya paru en 2016, cette chanson a fait mes nuits depuis plus de deux ans déjà mais plus encore depuis quelques semaines. Ne me demandez pas pourquoi, moi-même je crois que c’est parce que je cherche déjà le mariage. Lol.

En fait de façon très bête, j’ai fait des remarques que je suis sûre vous surprendront: Roger chante seul dessus; juste aidé dans les choeurs et les animations. L’autre chose inédite dans ce titre c’est la première et dernière fois que Roger (encore lui) chante exclusivement en langue française. Ca passerait vite inaperçu justement parce qu’il y a conservé sa touche personnelle, son originalité, son lui. Sur un rythme très bantou qui nous ramène dans les pays bassa chers à mon cœur, il loue « la petite de ses rêves ».
Le choix de chanter en français est certainement loin d’être une simple fantaisie ou encore un fait du hasard. J’ai donc essayé de faire ma propre observation:
Au cameroun les 3/4 de la population comprennent la langue française, les pays d’Afrique étant francophones sont innombrables sans parler du reste du monde.
Conclusion apres étude, les gars ont pensé stratégiquement. L’aspect marketing exploité autour de cette chanson lui a valu et ce jusqu’à nos jours d’être le choix premium dans les célébrations de mariage tout azimut et je dis bravo!

« Tu es mon bébé, mon unique oh, owe oh eh, toi et moi eh, c’est une place eh, owe oh eh ». Des paroles bien choisies, légères à l’écoute et faciles à retenir. Un choix fin et subtile, doux mélange les artiste. Me like.


ADNA : Une collaboration cordiale


Ça fait quelques mois que le projet ADNA a présenté au public du Cameroun et du monde le résultat de ses recherches musicales. Projet qui réunit à titre de rappel Armand Biyag, Andy Jemea, Roger Samnig et Final D.
Que n’ai-je pas entendu à la sortie du titre « Carnaval » (reprise du titre « une nuit de carnaval » de Julio Iglesias). D’aucun disaient haut et fort et avec la dernière énergie : « ils n’ont pas honte de faire des reprises des chansons des blancs ? » , les autres déclaraient : « ils ont fait trop de tapage, je ne veux même pas écouter ça ». J’ai également entendu : « comment quatre pointures de cette taille vont en studio pour chanter les vole-vole ? »
J’ai entendu tellement de choses qui ont en toute sincérité remis en cause ma confiance et mon jugement sur cette chanson particulièrement. Du coup, j’ai décidé de m’accorder un peu de temps pour voir si effectivement au bout d’un moment je serais fatiguée de l’écouter.
Ma petite Logan (ma fille de bientôt 4 ans) retient parfaitement les paroles de cette chanson même si elle ne maîtrise pas les langues chantées. Aka, j’explique quoi ? Elle connaît la chanson là. Tous les jours elle me dit « maman, on met « a Final D talobong ! » » . C’est avec un plaisir immense que je savoure de la voir se plier à danser sur ce titre qui est un régal à mon sens (au sien aussi).
Vous vous demandez sûrement ce que ma Logan vient chercher dans ma note d’écoute. Elle a justement tout à y voir. Logan aime danser et le fait mieux que moi et sur tous les rythmes. À chaque passage du titre « Carnaval » elle change de pas de danse. Voici précisément ce qui commence à m’interpeller ! En benskin (danse des pays grassfield) ça marche. Tu mets assiko de Jean Bikoko Aladin avant de casser en Makoune c’est la pâte (il paraît que ça signifie que c’est bien). Logan et moi on a même fait un ballet en danse bikutsi du centre cameroun. Là bas alors, même la guitare est d’accord; on dirait que c’est Zanzibar ou Tino Baroza qui a joué sur cette chanson. À la fin on se rend compte que chanson de blanc là peut se jouer sur balafon et autres percussions de nègre. Décoincez-vous bon sang !
Sur la performance vocale, c’est ici que Loulou (ma fille) et moi on ne se parle plus parce que je ne partage plus. Lol.
On a affaire à quatre grandes voix de la chanson camerounaise. Tous des vocalistes reconnus et salués par leur capacité à manier leur cordes vocales et à apporter des émotions avec leur voix. Par honnêteté et humilité (ce qui est souvent difficile même chez les blancs), ils se sont respecté. Ici personne n’a essayé de faire de démonstration de force au contraire, je ressens une complémentarité qui donne la chair de poule. Ils ont chanté chacun comme à son habitude et avec le tempo et les aigus qu’on lui connaît mais dans le respect des autres. Et là encore je dis tout le monde n’arrive pas à cet exploit ! Je pense que c’est la chose qui a réellement réussi à me conquérir dans cette collaboration que je dis cordiale et loyale. Finalement le tapage ce n’était pas pour rien. Il y a eu matière à en faire.
Côté cover (reprise)
Quoi de nouveau sous les tropiques ? À mon avis rien sauf si c’est moi seule qui sait que Longue Longue a repris « Let it be » des Beatles en langue Duala dans l’album « Ayo Africa » ? Ben Décca également a chanté « comme d’habitude » de Claude François au point de traduire le titre en Duala ça a choqué qui ? Et pourquoi verser de l’acide sur ADNA pour avoir repris « Une nuit de carnaval » ? À mon sens chanter Vole-vole n’enlève rien à ce quator d’enfer. Ils ont senti ce titre et ont décidé de le refaire à leur sauce, un point un trait. Si tu n’es pas content vas enregistrer ta chanson aussi on va écouter.
ADNA : Alliance Divine pour un Nouvel Art.
Acceptons les choses telles qu’elles viennent et apprenons à nous encourager.
Comme Dania Ebongue, j’ai dis.


ADNA a dévoilé sa première vidéo

Le collectif d’artistes formé par Final D., Armand Biyag, Roger Samnig et Andy Jemea sous le denominatif ADNA a livré son premier videogramme au grand public ce dimanche après-midi en simultanée à la télévision et sur les réseaux sociaux.
C’est sur une reprise du titre Une nuit de carnaval de Julio Iglesias sorti en 1980 que notre quator a illustré sa force de frappe!
La tropicalisation est au top, un texte et une histoire cohérents, des danseurs au taquet, bref un soir dans un village « moderne » en joie.
Pour une fois, des images qui ne laissent pas voir des filles dévêtues qui balancent leur postérieur. Il était temps d’y penser. Alléluia 🙌 ! Merci les gars.
Déjà plus de 5.000 vues en moins de douze heures de mise en ligne sur la chaîne YouTube du collectif. Preuve que le public avait hâte de découvrir ce qu’avait à nous offrir ce nouveau souffle dans le paysage musical actuel qui commençait à manquer de ce genre d’initiatives
Une production XM Music, et si vous entendez « ok…. we take another shot » c’est que c’est Dr Nkeng S. qui a fait le travail
Si vous n’avez pas le lien 🔗 ; keep calm! J’ai pensé à tout


« j’ambitionne ouvrir ma chaîne de télé et j’y crois dur comme fer! » dixit Tina Songue Essomba

Le paysage médiatique camerounais connait de nombreuses figures féminines depuis la CTV et ce jusqu’à présent. On dirait aisément de certaines qu’elles suivent les pas des icônes telles que Denise Epote, Michèle Ngoumou ou je ne sais qui d’autre. Je suis allé aujourd’hui à la rencontre d’une femme de média assez singulière car se sachant unique et particulière. Elle sait qu’elle a sa partition à jouer dans le milieu médiatique camerounais mais aussi du monde. Je vous invite à découvrir une petite partie du jardin secret de la singulière Tina Songue Essomba, qui je suis sure, ne nous a pas tout dit……

Qui est Tina Songue Essomba?

Je suis journaliste, animatrice radio, présentatrice TV, parfois chroniqueuse radio (récemment dans l’émission spéciale coupe du monde « Balafoot » diffusée sur radio Balafon), productrice Tv également avec « Ici chez vous » une émission que j’avais conçue et produite pendant 2 ans sur Canal 2 international à travers ma maison de production
Je suis mariée depuis quatre ans et mère de deux enfants, un garçon de 9 ans et une fille de 3 ans.

Votre formation académique ne vous prédisposait pas aux métiers de la communication et pourtant vous êtes une brillante journaliste aujourd’hui. Comment comprendre cela?

Je parlerais davantage d’un concours de circonstances. J’ai participé au concours du meilleur présentateur TV (in the street à l’époque) en 2009 je pense, j’ai été sacrée vainqueur et après les choses se sont très vite enchainées.

Justement abordons la question de votre carrière professionnelle. Commençons par vos débuts pour en arriver à votre dernière actualité

Après le concours du meilleur présentateur cité plus haut, j’ai effectué un bref stage à Canal2 international, puis j’ai fais un autre stage à radio balafon où finalement je suis recrutée et j’y passe six formidables inoubliables années. Après c’est vrai que parallèlement j’ai produit mon émission télé « ici c’est chez vous », diffusé sur canal2 pendant deux ans et en prime time tous les samedis. Sacré défi mais que j’ai pu relever grâce à Dieu, à ma petite équipe et ma détermination.

Vous avez certainement au bout de ces années d’expérience un moment que vous n’oublierez jamais car fort marquant. Et si vous le partagiez avec nous.

Oui, la première fois que le teaser de « Ici c’est chez vous » est diffusé sur Canal 2 International, il était six heures du matin, je ne m’y attendais pas, Collins Wontchouang réalisateur chez Canal 2 m’avait dit, ca passera à un moment, faut juste rester scotché. J’étais dans la chambre et j’ai suivi le son du teaser, j’ai couru au salon, j’ai regardé en criant, j’ai pleuré. C’était magique, exceptionnel, inoubliable… C’est là que j’ai vraiment réalisé que mon premier bébé audiovisuel était né!

En interview avec Loic Nkono

Aujourd’hui une page tournée après votre départ de la radio balafon ou vous n’étiez pas que journaliste. Vos valises sont désormais posées chez Créative Com. Racontez nous comment arrive cette transition?

Alors Créative Com est la maison de production qui fait désormais la première émission télé au Cameroun consacrée aux médias et Hommes de média: Travelling. Plusieurs fois j’ai dû donner mon humble avis par rapport à un certain nombre de sujets au cours de l’émission. Par la suite, l’équipe de Travelling m’a sollicité pour poser des voix off (Bandes annonces, sommaires et reportages) et lorsqu’elle a su que je devais m’installer à Yaounde, un contrat m’a été proposé, j’ai tout de suite dit oui parce que c’est un concept que j’apprécie et j’aime ce métier je ne pourrais vivre sans…

Creative Com, parlons en. Quelles sont leurs activités, depuis quand est implante cette structure au Cameroun et quel est son siège?

Creative Com est basée à Yaounde, quartier Mendong. C’est une maison de production qui au delà des émissions, s’illustre dans la couverture de cérémonies en tout genre, dans le domaine de la photo et de la vidéo. En plus de Travelling, Créative Com prépare en ce moment une émission cette fois entièrement dédiée à la culture. Just wait and see…

Vous y occupez quel poste précisément? Votre planning professionnel vous permet il de vivre une vie de maman et d’épouse épanouie?

Je suis responsable de la communication, média et relations publiques. Mon emploi du temps a été aménagé de manière à ce que je puisse être à la maison pour m’occuper des miens assez souvent. Je suis parfois surbookée je l’avoue mais quand on fait ce qu’on aime c’est moins difficile.

Aujourd’hui pour chuter, quelles sont vos aspirations tant professionnelles que personnelles?

Concernant mes aspirations personnelles, je pense les avoir remplies, tout le monde ou presque aspire à avoir une famille qui comprend ce qu’on fait et nous y accompagne, avec ou sans guillemets. J’ai un manager exigeant sur le plan professionnel et ça aide.
Sur le plan professionnel j’ai deux nouveaux défis que je prépare et vous les « verrez » bientôt! Je rêve, j’ambitionne ouvrir ma chaîne de télé et j’y crois dur comme fer! Oui j’aimerais bien avoir un groupe média mais j’y vais lentement et sûrement

Le dernier mot de Tina…

Bye oooooh (Sacrée Tina,rires. C’était juste pour moi mais comme je ne vous cache jamais rien…)


« Dime Lambe »: Jamesy voit mieux dans le noir, assurément!


Le paysage musical camerounais ne cesse de s’agrandir et de voir éclore des pétales de talents. Dans tous les styles et toutes les variétés, on en rencontre.

Aujourd’hui je vous invite à la découverte d’un artiste pas comme les autres. Un artiste singulier car disant tout haut ce que tous pensent tout bas et sans jamais l’énoncer ouvertement. Il s’appelle Jamesy! Je l’ai découvert grâce à mon ami Boris (journaliste et animateur de radio).
À la première écoute, je me suis dit: « ok, un de plus dans la galerie!« . Deuxième écoute, et Bim, et bam, et boum! Coup de foudre!
Coup de foudre, pas pour l’artiste, je vous vois venir (rires). Le texte de la chanson « Dime Lambe » qui dénonce les vices de la société camerounaise. Il survole entre autres les relations illicites (infidélité): « on adore les femmes d’autrui, et les femmes adorent les maris d’autrui » ; peut-on entendre dans la chanson. Jamesy évoque également le lobbying (…de jour en jour en jour on est corrompu, pour avoir les dos il faut sacrifier…), la prolifération des fausses églises et le favoritisme. Des mots bien choisis pour soigner des grands maux. La sensibilisation subtile, la dénonciation décalée et le tout mixé à un rythme afro pop qui fait bouger et danser même le pire danseur que vous êtes.
L’auteur du titre « Dime Lambe » choisi des paroles peu choquantes et bien placées dans son oeuvre. Il n’est pas sauvage et encore moins vulgaire et marque ainsi son respect pour ses fans et les mélomanes qui viendraient à écouter sa musique.
« Dime Lambe » dans les langues du centre Cameroun signifie « éteints la lumière ». Éteints la lumière afin qu’on ne voit pas ta crasse, afin que tes tares ne soient pas exposées au monde. Eteints la lumière surtout pour que tes malfaisances ne soient pas dévoilées au peuple que tu gouvernes et que tu pilles depuis plusieurs décennies déjà. Voici ce que moi je décode dans ce message certainement plus profond que mon intelligence.
Vidéogramme assez sympathique et en adéquation tant avec la thématique du titre qu’avec que le contexte de vie (la réalité) local.
Un seul mot, bravo l’artiste.


Un Don Juan est né, il s’appelle « Casanova »

Le « King Kong » du rap camerounais, Stanley Enow; après son premier album Soldier like ma papa qui a rencontré un franc succès planétaire fait un peu languir ses fans.
En effet il enchaîne les singles, l’un après l’autre et à chaque sortie, c’est un tube! Après les titres tels que « Caramel » en duo avec la star nigériane Davido, ou encore « elle est là » pour ne citer que ceux-là, Stanley Enow fait preuve de ce que « lui-même est là » et pas pour peu de temps.

Cover « soldier like ma papa »

« Casanova », son dernier Hit est déjà connu des mélomanes adeptes ou non de Rap. Le vidéogramme également.
La chanson pour la petite histoire, raconte l’histoire d’un couple épris l’un de l’autre mais seulement deux choses essaient de les séparer. D’un côté la nature curieuse et jalouse de la femme. De l’autre, l’addiction au cumul des conquêtes des hommes. Madame a fouiné dans le téléphone de Monsieur et a trouvé ce qu’elle cherchait, bingo! Du coup tension entre le couple qui souffre l’un loin de l’autre. La femme traite son homme de Casanova mais fini par revenir auprès de lui. Les hommes, finalement, on les aime malgré leur nature papillon.

Un vidéogramme réalisé par Stephen Ekeng. Pas grand chose à redire sur la qualité de ce dernier qui est quasi-parfait. La vérité c’est que je n’en sais rien, mais mes yeux ont aimé et je suis sûre que les vôtres aussi.

En exclusivité sur culturamag


Lj fait « Tombée » la petite

Artiste musicien camerounais et résidant à cotonou au Bénin, Lj nous propose son nouveau titre : « tombée ».
Après ses singles « cacao café » et « The tears of a son », Lj revient dans les bacs sous un autre air. Un air frais et bougeant qui lui sied plutôt bien. L’afro pop revisité par cet artiste qui nous dévoile qu’il a à son arc des milliers de cordes.

« Tombée » est un hymne à l’amour, une histoire de drague, ou plutôt d’un jeu de séduction orchestré par un garçon pour attirer une « Séniorita » dans ses filets. Un pari qu’il remporte sans grande peine parce qu’ayant bien préparé son coup. La preuve il lui dit : « Je t’ai déjà, cerné, tu es déjà, piégée il faut te rendre à l’évidence. Arrêtes de te mentir tu es déjà tombée, je sais que de moi tu as envie. Un peu prétentieux ; mais bon ! C’est un beau gosse on peut le lui accorder.
Une mélodie à la fois dansante et sensuelle. Un parfait accord de séduction lorsqu’on sait y coller sa voix. C’est le cas pour cet artiste qui a su faire de l’afro pop son cheval de course. Ici il chante en langue française et en langue duala (langue camerounaise originaire du littoral).

Une musique dont l’arrangement est une plus-value pour cet hymne à l’amour qui nous rappelle le mythe de la séduction et du flirt. Oui encore et toujours l’amour me diriez-vous. Même s’il est vrai que le monde n’est pas une industrie d’amour ou encore une terre de bisounours, on a toujours besoin d’un peu de douceur pour oublier et attendrir toutes ces tensions qui nous accompagnent au quotidien. Faisons donc l’amour ; car sans amour il n’y aurait pas de monde.
S’il fallait donner une note sur 10 à cette chanson, moi je donnerai la note de 10/10. Et toi ?


« Je dirai c’est divin car personne ne m’a jamais dit lève toi et chante »: déclare Lj

Le Cameroun, Berceau des ancêtres des ses enfants et descendants. Nation riche en ressources tant minières, financières qu’humaines. Pays tout aussi riche culturellement. Nous sommes allés au Benin aujourd’hui à la rencontre de ce talent qui ne tardera à exploser aux yeux du monde. Il est Camerounais, expatrié dans le pays des stars telles que Zeynab, Dibi Dobo sans oublier Angélique Kidjo qui a fait ses classes de musique au Cameroun. Lj, auteur des titres « Cacao café » ou encore « The tears of a son » s’est livré à nous pour vous chers internautes……

Lj, cover « cacao café »

Qui est Lj?
LOBE Jean François H. À l’état civile aka Lj je suis née le 30 septembre 1985 à douala. Dernier né d’une cour de quatre autres garçons.

D’où vous vient cette passion pour la musique ?
Je dirai c’est divin car personne ne m’a jamais dit lève toi et chante (sourire)

Vous avez un diplôme académique, exercez-vous dans le milieu professionnel ? Si oui comment conciliez-vous travail et passion ?
Oui j’ai fais des études et il faut bien justifier l’investissement des parents et payer ses factures alors j’ai trouvé un boulot comme tout le monde après mes études. « chassez le naturel il revient au galop ». la musique m’a rattrapée bien évidemment c’est pas facile tous les jours je suis obligé de perdre un peu en sociabilité pour avancer entre ma musique et mon boulot en informatique

En dehors de la musique que faites-vous de votre temps libre ?
Bah… de mon temps libre hors musique et boulot je m’occupe des activités de L’ONG dont je suis membre fondateur avec mon frangin Wad et d’autres amis. On essaye de redonner un peu de ce que nous avons reçu de la vie. Pas besoin de rouler sur de l’or pour le faire c’est avec le cœur et la raison (sourire)

Installé à cotonou, au Bénin depuis de nombreuses années maintenant ; cette expatriation a-t-elle une quelconque influence sur votre musique ?
Forcement oui! Mes mélodies sont un métissage car chaque pays a sa culture musicale et mélanger les sonorités d’ici et celles de mes origines apporte une certaine richesse à ma musique

Le Bénin, le pays de légendes vivantes; Angélique Kidjo pour ne citer qu’elle apportera t-il un plus dans votre carrière en terme de visibilité et de notoriété d’après vous ?
Le papa sangbohan Daniel, le légendaire yonas Pedro pour compléter la liste… Je dirais que oui parce que exporté la musique ce n’est pas évident la concurrence est rude. Vivant ici, les gens d’ici s’intéressent à ma musique originaire du Cameroun mes gens de là-bas seront forcément curieux de savoir mais c’est qui ce kamer qui fait du bruit en Afrique de l’ouest donc oui une visibilité plus large forcément

Et si on parlait un peu de vos influences musicales ; de qui Lj est-il fan ? Qui vous fait rêver musicalement ?
Sans hésitation le roi de la pop le légendaire Michael Jackson. Après j’écoute beaucoup d’autres rythmes de pays divers

Déjà trois singles sur le marché ; à quand l’album ?
j’aime bien prendre le temps pour proposer à mes supporters de la musique de qualité. L’album; il se prépare si tout va bien courant 2019 il sera disponible nous sommes au charbon

S’il fallait vous décrire en trois mots ; que diriez-vous de votre propre personne ?
Peace, love And respect

De nos jours il est rare de trouver un homme aussi charmant encore célibataire. Etes –vous un cœur à prendre ?
(sourire) Merci pour le compliment. Je suis très amoureux de ma musique et les demoiselles ont du mal à s’accrocher à mes ailes quand je vole vers elle (ma musique) du coup c’est compliqué.

Un dernier mot ?
Merci à vous Culturamag pour cette interview. Merci à tous ceux qui me suivent depuis le début le nombre de supporters grandit chaque jour; continuez de vous abonner à mes différents comptes Facebook Instagram et tweeter pour suivre mon actualité. Mon dernier single #Tombée est disponible sur toutes les plateformes de téléchargement légal. Le meilleur reste à venir toujours, c’est vous ma vraie force tchao tchao

Quelques liens utiles:

https://www.facebook.com/Ljdu237/

https://www.instagram.com/mister_lj_officiel/


Senge – « Tabala Lyrics »

Something dem deh weh I no fit cancel I’m so happy about the reason that I wanna talk Nah how you deh, Nah how you deh Di make me fall You be the, the only reason that I wanna live and grow old

My cheri I just like me your ways You put our future in the frame And I just want to display ohhh yes My cheri you take my heart exact and pound it just up and down And I promise never for be like Theresa

My heart di go Tabalalalala for you Yi di go Tabalalalala I di fly I di fly I di float Take me go Tabalalalala I want to go tabalalalala yes

Eru for my lips di make me chapalaka chala chapalachala But your lips on my lips di make weak so weak Come make me I told you come make I hold you close to me I no fit express weti I mean yes

My cheri I just like me your ways You put our future in the frame And I just want to display ohhh yes My cheri you take my heart exact and pound it just up and down And I promise never for be like Theresa

My heart di go Tabalalalala for you Yi di go Tabalalalala
I di fly I di fly I di float Take me go Tabalalalala I want to go tabalalalala yes

The love weh you give am for me Weh you give am for me, I no di lie You don make me lose my mind In every word and every sense Your love I want to go Make me go Make me float Make me go I want to go Hold me close
I di fly I di fly I di float Take me go ohhh oh yeah My heart di go eh eh oh oh oh oh oh I di go oh oh oh oh Take me go take me go yeahTabalalalala Tabalalalala I want to go tabalalalala yes


Serial friend

« Mon coeur est déjà malheureusement pris, mais je désire que nous restions amis »

Coeur sanglant

Voici ce qu’ils lui disaient tous. Absolument tous les hommes qu’elle avait aimé lui tenaient le même discours après avoir gouté au fruit du plaisir avec elle.
Le destin s’acharnait contre elle; elle qui ne recherchait qu’une chose: le bonheur.
Elle voulait être heureuse, oui heureuse avec un homme. Un seul homme lui aurait suffit. Un homme à qui elle appartiendrait, un homme avec qui elle partagerait sa vie. Un homme qui l’aimerait!
Mais hélas! Aucun de ceux qu’elle rencontrait n’était à la hauteur de ses attentes. Ils se limitaient uniquement à satisfaire leurs pulsions d’hommes avec elle.
Elle, elle qui s’évertuait à leur donner amour, tendresse et réconfort n’avait que trop entendu ce refrain: « tu es une fille bien, tu mérites quelqu’un qui t’aimera vraiment, quelqu’un qui t’aimera comme tu le mérites. Seulement je ne suis pas cette personne »
C’est toujours la réponse à laquelle elle avait droit.
Ô la pauvre! Elle a tellement entendu ces mots, et ce de différentes langues. On croirait presque que ces briseurs de coeur se passaient tous le mot. « Mais pourquoi est-ce toujours après avoir profité d’elle qu’ils se rendaient tous compte que leur histoire était impossible? ».  » pourquoi la laissait-il en plan alors qu’il lui trouvait une belle âme? ». Tant de questions lui parcouraient l’esprit. Pourquoi ne trouvait-elle pas un homme, un seul homme qui saurait l’aimer, un homme qui saurait l’accepter avec ses défauts, un seul qui saurait lui dire: « sois ma femme »! Elle a tellement pleuré, crié et imploré le ciel de lui envoyer quelqu’un de bien.
Cette fripouille sur qui elle était tombée ah oui ce malheureux irespectueux de la douleur qu’une femme pouvait ressentir lorsqu’un crétin lui brisait le coeur ne le méritait pas. Il était loin de mériter son pardon et encore moins qu’elle verse ses larmes pour lui. Il n’a pas su la rendre heureuse, il n’a pas osé lui donner sa chance de lui démontrer de quoi elle était capable en tant que femme. Elle avait mal, son coeur se déchirait en mille morceaux. Mais malgré toute cette peine, elle ne le haïssait pas. Au contraire, elle lui souhaitait le meilleur avec celle que son coeur avait choisi.
Malgré tout elle continuait de l’aimer. Elle souhaitait qu’il se rétracte. Qu’il lui dise « je me suis trompé, je ne sais pas pourquoi j’ai fais ça, je t’aime et je ne veux plus te quitter ». Cela ne s’est malheureusement jamais produit. Jamais au grand jamais!
 » Mais comment elle a fait celle là pour qui il lui a brisé le coeur? » « qu’a t-elle de plus? Truc spécial alors? ». Son esprit était tellement éprouvé qu’elle ne savait où donner de la tête.
Mais méritait-elle de se laisser submerger par autant de désespoir et d’amertume? Non! Mais elle était sous le choc et ne se remettait pas de cet échec. C’était pour elle plus qu’un échec, plus qu’une rupture, mais juste une injure! Oui, c’est injurieux de dire à une femme qu’on la quitte pour une autre!