Je ne suis pas MLK mais j’ai fait un rêve!
Je sais que toi aussi tu as fais ce rêve. Peut-être pas cette nuit mais un jour, oui un jour tu l’as fais. Nous l’avons tous fait ce rêve. Même si tu l’as vu avec ton paysage, ou avec tes personnages, et surtout avec tes perspectives. Tu l’as fais, un jour sans doute mais moi tous les jours je le fais ce rêve. Le mien je vais te le conter afin que tu vois que nous ne sommes pas différents en fin de compte.
Dans mon rêve nous sommes tous égaux. Oui! Pas de guerres tribales qui empêchent les uns d’aller à l’école toute une année pour que revendications soient faites ensuite sur des supports publicitaires disant: « je suis bamenda »
Quand je ferme les yeux je vois une jeunesse qui se bat et qui gagne son combat parce que supportée par qui de droit. Parce que les projets sont financés et l’auto-entrepreunariat encouragé pas seulement dans les discours mais surtout en pratique.
Dans mon idéal, les jeunes ne se jetent pas à la mer advienne que pourra pourvu qu’ils partent de ce pays « de merde » où nous avons tous pratiquement connu un seul président qui prend déjà des engagements pour l’année 2019 alors que n’ayant pas encore bravé la prochaine élection présidentielle prévu pour l’année d’avant sa promesse.
Dans mon abstrait je vois un monde où on va en vacances ailleurs, on va faire des études chez l’autre; oui absolument; s’ouvrir au monde démontre de l’épanouissement. Mais à la fin on revient chez nous partager ce qu’on a vu chez l’autre car personne ne viendra construire pour nous.
Dans mon imaginaire, le jeune ne s’abrite pas sous l’ombre d’un feuillage en pleine nuit pour attendre le premier venu à qui il tendra son arme afin de le dérober de ce qu’il possède. Non. Certainement pas! Mon jeune à moi est chez lui, fatigué de sa journée de travail passée et excité par le challenge du lendemain.
Dans ma tête on ne nous parle pas d’horizon mensonger, nous avons des stratégies manageuriales palpables et concrètes . Nos rues sont propres et débarrassées de toutes sortes d’ordures afin que les « challenges poubelle »n’existent jamais.
La vie serait tellement belle si le coût de vie imposé chez moi correspondait à la bourse de la moyenne de la population. Si le prix du riz, du sucre, du lait et de toutes ces denrées dites de première utilité pouvait cesser de grimper de façon aussi brusque.
Mon rêve serait encore plus beau si le ministre de la santé publique ne faisait pas d’apparition média pour demander aux patients impatients de recevoir leur dialyse « d’être patients » faute de matériel adéquat.
Mon rêve est si grand et si beau que je ne finirai de citer les attentes que j’en reçois. Mais ce rêve que toi et moi faisons sans cesse connaîtra son heure de gloire. Pourquoi je le dis?
Dans ma réalité, beaucoup sont passé du rêve à l’action. Des combats sont menés tous les jours contre la promiscuité et les résultats commencent à se voir. Il y a des #Wallbreakers chez moi; d’autres ont #venduleurlit plus de place pour le somnambulisme. Le jeune aujourd’hui ne rêve plus, il AGIT!
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